L’autisme qu’est-ce que c’est ?
Des petits génies, des Dr Good, des déficients mentaux.
Je dirais juste, « il y a autant d’autiste que d’autisme ». Il y a un spectre large, très large, et aucune personne autiste ne peut dire je suis ce qui représente le mieux l’autisme. Chaque personne autiste a son histoire, son évolution, même si beaucoup de chose les rapproches et peuvent être semblable.
L’autisme fait partie des troubles du neurodéveloppement. Souvent il apparait dès la petite enfance et se manifeste différemment suivant les personnes.
Il y a très souvent des répercussions au niveau de l'autonomie, des interactions et de la participation sociales de la personne autiste et forcement des répercussions sur la cellule familiale. Il est donc important et indispensable de pouvoir faire poser un diagnostic et intervenir le plus précocement possible.
Les symptômes de l’autisme sont variables et s’expriment différemment d’une personne à l’autre, on parle du spectre de l'autisme afin de prendre en compte l’hétérogénéité des troubles.
Voici quelques signes :
- Peu de recherche d’interactions avec ses parents ou son entourage proche,
- Absence de babillage avant 12 mois, absence de parole avant 18 mois, pas d’association de mots avant 24 mois,
- Absence de pointage…
- Grande angoisse face à l’imprévu ou tout ce qui sort de la routine,
- Besoin de rituels,
- Gestes répétitifs et compulsifs (se balancer, tourner en rond, battre des mains, etc.),
- Refus de certains aliments…
- Isolement,
- Incompréhension des conventions sociales,
- Difficulté à exprimer ses émotions ou à les maîtriser,
- Manque d’empathie,
- Difficulté à comprendre le langage abstrait ou le second degré,
- Intérêt obsessionnel pour certains sujets…
Même si l’on ne sait pas très bien d’où vient l’autisme, dans la plupart des cas, il semblerait que ce soit génétique. Cela veut dire qu’il y a un changement au niveau des informations contenues dans certaines cellules transmises par le père ou la mère lorsque leur bébé est conçu. Cela veut également dire que l’on naît et que l’on devra probablement vivre avec cette différence toute sa vie. Plus de 200 gènes sont déjà associés à l’autisme, de nouveaux gènes sont régulièrement identifiés. Les études ont également révélé qu'une part importante des variations génétiques associées à l'autisme sont partagées par d'autres conditions telles que les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) et la déficience intellectuelle.
On suppose également qu’un problème lié à l’environnement (pollution, médicaments, etc.) pendant la grossesse, l’accouchement ou la petite enfance peut favoriser l’autisme. Mais par contre, à l’inverse de ce qui était dit il y a quelques années et encore prôné par certains psychiatres, les caractéristiques psychologiques des parents ne sont facteurs de risques d'autisme chez les enfants.